- Refus d'obtempèrer : "La peur doit changer de camp"

 - Refus d'obtempèrer :  La peur doit changer de camp

- Refus d'obtempèrer : "La peur doit changer de camp"

Par Jean-Michel WEISS, le 12 Septembre 2024

Gard - Refus d’obtempérer : une sanction à la hauteur de nos attentes

« La peur doit changer de camp » commentait Jean-Michel WEISS, Secrétaire Général de la Fédération Autonome de la Police Municipale Hérault-Gard, après le refus d’obtempérer qui a débuté à Saint Gilles (30) et qui s’est terminé à Aigues Mortes, soit 35 kilomètres après par une collision avec un véhicule de la police municipale d’Aigues Mortes blessant légèrement trois agents.

Le mise en cause, un homme, âgé de 38 ans, était jugé dans le cadre d'une comparution immédiate, ce jour. Il était sous l’emprise de drogue, au moment des faits. Il a tenté de semer les forces de l'ordre sur 35 kilomètres.

Le procureur demandait sept ans de prison. Le chauffard écope finalement de cinq ans de prison, dont 12 mois avec sursis probatoire pendant deux ans. Il a été maintenu en détention, peine assortie de l'annulation du permis de conduire pendant trois ans. Le
véhicule a été confisqué.

Les trois policiers, légèrement blessés, recevront chacun 1 000 € de dommages et intérêts.

On estime à 70 le nombre de refus d’obtempérer par jour en France. Les conséquences peuvent être dangereuses voir mortelles dans certains cas.
Pour la Fédération Autonome de la Police Municipale Hérault-Gard salue cette décision de justice. La sanction est juste et proportionnée à la gravité des faits, considère Jean-Michel WEISS.

 

 

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