Europe - Le préfet de l'Hérault interdit les rave party jusqu'à la fin de l'année 2025

 Le préfet de l’Hérault interdit les rave party jusqu’à la fin de l’année 2025

L’Hérault n’échappe pas aux phénomènes des rassemblements illicites de type « rave party ». En 2024, 17 « rave party » se sont déroulées de manière illégale dans le département, contre 47 l’année précédente. La fermeté des mesures engagées par le préfet de l’Hérault (arrêtés préfectoraux interdisant ces manifestations), la mobilisation systématique des forces de sécurité (notamment en préventif par le déploiement de moyens conséquents lors des opérations « rave bleue ») et le travail mené de concert avec les procureurs de la République et les élus locaux portent leurs fruits.

Ces rassemblements illicites ne sont pas les bienvenues dans l’Hérault. Légitimement incompris par les élus et les habitants, et plus généralement par tous ceux qui respectent la loi en déclarant des manifestations, le préfet de l’Hérault s’engage au titre de l’année 2025 à poursuivre ce combat. 

Ainsi le représentant de l’Etat a décidé d’interdire, par arrêté préfectoral, les évènements de type rave party jusqu’à la fin de l’année dans l’ensemble du territoire héraultais. Une interdiction qui s’étend également au transport de matériel sonore : tout transport de matériel de type « sound system » destiné à ces événements est formellement interdit sur les réseaux routiers du département.

Ces évènements musicaux, qui ont parfois rassemblé jusqu’à 6000 personnes, se déroulent régulièrement dans des zones sensibles (sites classés en zone Natura 2000) et sont préjudiciables pour l’environnement. Ces derniers génèrent d’importants troubles à l’ordre public, de salubrité et de tranquillité publiques. Ils génèrent des risques avérés pour la sécurité des personnes (en particulier liés aux incendies) et la santé des participants (consommation excessive d’alcool et de stupéfiants). 

Les rave party irritent l’ensemble de la population à l’exception de ceux qui y participent. Elles mobilisent un nombre important de forces de l’ordre (particulièrement les militaires du groupement de gendarmerie) pour sécuriser la zone et opérer de nombreux contrôles. Tout ceci représente un coût non négligeable pour la société. L’Etat ne doit pas laisser passer. Le préfet de l’Hérault continuera à agir pour que la loi et le règlement soient respectés.

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(08-01-25)

 


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